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Les assistants de preuve pour les apprentissages mathématiques - Diagnostiquer, analyser, concevoir, expérimenter, évaluer

La preuve est épistémologiquement constitutive de l’activité mathématique. Fondamentale à tous les niveaux de la scolarité et de la formation, elle contribue aux processus d’apprentissage des connaissances. En appui sur le recul pris sur les EIAH, les recherches internationales sur les technologies dans les apprentissages en mathématiques en appellent à une structuration pluridisciplinaire des travaux pour analyser les usages et apports des assistants de preuve (notés AP) dans l’apprentissage de la preuve. Les AP, utilisés par les mathématiciens, sont des logiciels libres open-source vérifiant une démonstration. Le projet APPAM (2024-2027) a ainsi pour ambition de combler le manque de recherches en France sur l’apprentissage de la preuve, problématique à la transition secondaire-supérieur, avec une approche pluri et interdisciplinaire. Il s’agit de développer et évaluer une nouvelle approche de l’enseignement de la preuve fondée sur l’adaptation et l’intégration d’AP en début d’université. Trois objectifs le structurent : Diagnostiquer les difficultés des apprenants et usages existants des AP en France ; Analyser les AP dans une perspective d’apprentissage en mathématiques ; Expérimenter et évaluer les apports des AP au début de l’enseignement supérieur dans l’enseignement des mathématiques. Les méthodes utilisées pour atteindre ces objectifs mobilisent les cadres épistémologiques, didactiques et cognitifs sur la preuve, validés à l’international, et articulent approches quantitatives et qualitatives. Les résultats de ce projet informeront chercheurs, enseignants, formateurs, décideurs des politiques éducatives sur : les difficultés des lycéens et étudiants sur la preuve, les usages et adaptations d’AP à des fins éducatives, l’évaluation des apports d’AP dans l’enseignement, et préconisations didactiques pour l’enseignement de la preuve au lycée et à l’université.

Chercheurs du LDAR impliqués dans le projet : Iro BARTZIA, Nicolas GRENIER-BOLEY, Cécile OUVRIER-BUFFET (porteuse)

Autres membres du Consortium : Véronique Battie (Université Claude Bernard, Lyon 1 – S2HEP), Pierre BOUTRY (Université de Strasbourg – Icube), Virginie Deloustal-Jorrand (Université Claude Bernard, Lyon 1 – S2HEP), Sylvain Gravier (Université Grenoble Alpes – IF), Patrick Massot (Université Paris Saclay – LMO), Antoine Meyer (Université Gustave Eiffel – LIGM), Simon Modeste (Université de Montpellier – IMAG), Julien Narboux (Université Paris Cité, IRIF), Thomas Richard (Université Paris-Est Créteil – LAMA), Frédéric Le Roux (Sorbonne Université – IMJ)

Doctorante : Clara SISCO
Post-doctorant.e : à venir
Site du projet
ANR-23-CE38-0009